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lundi 15 juillet 2013

Sénèque-Lettres à Lucilius


NE GAUDEAS VANIS,
Renonce à ta complaisance pour tout ce qui ne vaut rien.

FAC OMNIA TAMQUAM SPECTET EPICURUS,
Fais d’Epicure le témoin de tous tes actes.

IN CONSPECTU SENECTUTIS ,
A l’approche de la vieillesse.

TERRAEQUE URBESQUE RECEDUNT,
Rivages et cités s’éloignent peu à peu.

TUTUM ITER EST, IUCUNDUM EST, AD QUOD NATURA TE INSTRUXIT.
Il est sans danger, et il est fait de joie, le chemin que  trace pour toi la nature.

FIT VIA VI !
C’est par la force qu’on trace son chemin.

SED MEO MORE,
Mais à ma manière.

ET MALA SUA, QUOD MALORUM ULTIMUM EST, AMANT,
Et, pour comble de leur malheur, de leur malheur même se sont amourachés.

TRACTIM,
En traînassant…

vendredi 12 juillet 2013

Lucienne Boyer - Parlez-Moi D'Amour [1930]

Lucienne Boyer "Que reste t'il de nos amours"

Lucienne Boyer - Mon coeur est un violon, 1945

Le Chaland qui Passe - Lys Gauty

EMILE PRUD HOMME melancolie gitane compo d' emile prud 'homme

Émile Vacher - Mado

EMILE VACHER...reine de musette

Gus Viseur Playlist 5 juin

Gus Viseur Playlist (playlist)

Swing valse - Gus Viseur

mardi 2 juillet 2013

LM DU 02/07/2013

Comment bien profiter de l'été pour se ressourcer

Vous allez bientôt changer de rythme quotidien. Une période de " vacances " propice à l'introspection, à une manière de s'écouter et de s'observer différemment. Bref, à se ressourcer en faisant le tri de ses croyances.
Nous traitons à longueur de journée les informations et les ressentis à travers des filtres qui nous permettent d'être efficaces, mais qui déforment parfois la réalité, entraînant des souffrances dont on pourrait faire l'économie.
Première étape : repérer les tics de langage liés aux croyances, c'est-à-dire les " il faut ", " je dois ", " on ne peut pas faire autrement ", " c'est normal ", " c'est bien ", " c'est mal "... Autant de certitudes qui encombrent le mental et bloquent la réflexion, l'esprit critique, la créativité. Lorsqu'une phrase de ce type émerge, prenez le temps de la questionner et d'y répondre par " je choisis de... " ; une bonne façon de prendre conscience de la responsabilité de ses actions.
Ensuite, il faut se méfier des généralisations, des " toujours ", des " jamais ", qui édictent une règle à partir d'un seul événement. Dans le même style, il convient d'éviter de tirer des conclusions avec une interprétation négative sans faits acquis (par exemple, votre chef ne vous a pas dit bonjour parce qu'il est préoccupé mais vous pensez qu'il vous en veut) et de rejeter aussi la faute sur autrui de façon globale, le bien connu " tous des c... ". Enfin, traquer les mots comme " mieux ", " meilleur ", " pire ", " plus ", " moins ", " la plupart ", " le moins " ; ils signalent que vous omettez dans votre raisonnement une partie de la réalité.
Aiguiser son esprit critique
Notre programmation mentale nous pousse à vivre au coeur de ces croyances sans les questionner. Demandez-vous ce qui vous rend si sûr de votre propos et revisitez vos arguments. " Comment en suis-je venu à penser ainsi ? " " Est-il possible que cette situation signifie autre chose que ce que je crois ? "
Y répondre, c'est se libérer et accueillir les événements de la vie sans les blâmer. C'est également aiguiser son esprit critique et se donner les moyens d'être plus apaisé. Sans compter que la plupart de nos croyances sont nées dans des situations très anciennes et que, du fait de notre évolution, elles ne sont plus valables. En revanche, elles nous font souffrir inutilement. Nietzsche soutenait que " la pire maladie des hommes provient de la façon dont ils ont combattu leurs maux ".

Sophie Péters