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dimanche 18 septembre 2011

Le Jeu de Go - 바둑

      Devant le sanctuaire Jongmyo s'ouvre une large place ombragée où se rassemblent des centaines de joueurs de Go: ce sont exclusivement des hommes, et pour la plupart d'un âge avancé. Ils déplient sur le sol des petits matelas de survie en aluminium qui leur permettent de jouer en tout confort, quelle que soit la saison, sur lesquel ils placent leur goban (un plateau quadrillé de bois) et se déchaussent pour s'y asseoir deux par deux, face à face.

     Le jeu de Go se joue avec un tablier de bois sur lequel sont tracées 19 lignes horizontales et 19 lignes verticales. Sur les 361 intersections de ces lignes, chaque joueur,  dispose ses 180 pierres (ardoises noires ou coquillages blancs) de manière à entourer les soldats de l'adversaire pour les faire prisonniers.
     Les règles sont simples, mais le jeu est tellement ancien qu'il existe tout un corpus de stratégies, toute une culture et une tradition du Go, qui font du joueur débutant une proie facile pour un joueur expérimenté. 
      A l'instar de tous les autres aspects de la culture orientale, et toute populaire soit-elle, la pratique du jeu de Go ne se conçoit et s'apprécie qu'à force de pratique, laquelle  tient lieu d'initiation, comme c'est le cas pour la poésie par exemple : au XVème siècle en Corée,  l'abandon du système complexe des milliers d'idéogrammes chinois réservé à des élites lettrées pour un alphabet de  40 caractères seulement est à ce titre un acte éminemment démocratique.

 

     Le jeu de Go est apparu en Chine plusieurs siècles avant notre ère et devint une véritable institution qui engendra la mise en place d'un système de classement des joueurs,  la fondation d'écoles, la publication de traités théoriques, et même la création d'une administration propre.
    Le jeu fut importé en Corée au Vème siècle, puis au Japon au cours du siècle suivant. On  le découvrit en Europe au XVIIème par l'intermédiaire de missionnaires jésuites italiens revenus de Chine. 


samedi 17 septembre 2011

Le sanctuaire Jongmyo

C'est le roi Taejo qui décida en 1394 de fonder une nouvelle capitale à Séoul. Dès 1395 il fit construire adjacent à son palais, un sanctuaire pour honorer les ancêtres avec un autel dédié aux divinités tutélaires, où seront conservées les tablettes commémoratives des rois et reines défunts. On prévoit également un pavillon pour les sujets de grand mérite. Le sanctuaire comptait à l'origine 7 travées, mais la dynastie Joseon ayant duré de 1392 à 1910, il fallu l'agrandir à plusieurs reprises, jusqu'au 19 travées actuelles.C'est le plus long bâtiment en bois au monde, classé Patrimoine mondial de l’Humanité par l'Unesco en 1995.

Changyeop-mun,
la porte principale d’ou partaient toutes les routes du royaume


A l'intérieur du sanctuaire on circule sur de magnifiques allées couvertes de dalles de pierre


Le mur d'enceinte du sanctuaire principal


Le verrou de la porte



L'allée centrale qui traverse l'esplanade




L'esplanade dallée devant le sanctuaire




La grande galerie










Le mur d'enceinte qui suit la pente du terrain




Le Yeongnyeong-jeon

Dans ce sanctuaire construit en 1421 à l'ouest du grand sanctuaire se trouvent les tablettes des 4 ancêtres du premier roi Taejo, qu'il a lui-même décidé de déposer en ce lieu.


Base des linteaux de la porte d'entrée



















Une allée de briques






Le Jeonsa-cheong
où sont conservés les ustensiles destinés aux cérémonies


vendredi 2 septembre 2011

Les amants du Tage

    Un chef-d’oeuvre d’Henri Verneuil sorti en 1955, avec Daniel Gelin et Francoise Arnoul.


L'affiche du film


Le Générique


     Des dialogues puissants inspirés du roman de Kessel, des images merveilleuses des plages du Portugal et de ses marins,



le tout sur des musiques de fado et des chansons de Amalia Rodrigues.


Ecouter aussi Barco Negro 

Gelin traduit les paroles : sublime!


La rencontre


Adaptation en français de la chanson
 Cancao do Mar par Hélène Segarra...


Le film en streaming sur Lookiz