[2,3] C- PLINIUS NEPOTI SUO S-
Postremo
docet delectat afficit;
En
un mot il instruit, il plaît, il touche.
Aphilokalon,
illitteratum iners ac paene etiam turpe est,
C’est
être insensible à la beauté, à la culture, à l’art, et pour tout dire à
l’honneur.
[2,6] C- PLINIUS AVITO SUO S-.
nam gradatim amicos habet
Car
parmi ses amis, certains le sont moins que d’autres .
ad cenam enim, non ad notam inuito
Et
quand J’invite c’est pour partager mon repas, non pas pour infliger quelque
blessure.
[2,8] C- PLINIUS CANINIO SUO S-.
Sed non possum
dicere 'inuideo';
Mais
Il serait exagéré de dire que je t’envie.
Numquamne hos artissimos laqueos, si
soluere negatur, abrumpam ? Numquam, puto. Nam
ueteribus negotiis noua accrescunt, nec tamen priora peraguntur: tot nexibus,
tot quasi catenis maius in dies occupationum agmen extenditur.
Serais-je
un jour capable de rompre ces liens sérés que je ne puis dénouer ? Sans
doute jamais ! Car aux vieilles affaires viennent se mêler de nouvelles,
sans qu’on n’en voie jamais la fin. Autant de nœuds, autant de maillons que
chaque jour ajoute à la longue chaîne de mes occupations.
[2,11] C- PLINIUS ARRIANO SUO S-.
Iam hoc ipsum pulchrum et antiquum,
senatum nocte dirimi, triduo uocari, triduo contineri.
Il y avait quelque chose de beau et
d’antique à voir le sénat ne se séparer qu’à la nuit tombée, convoqué trois
jours, et siegeant trois jours entiers.
Habes res urbanas; inuicem rusticas
scribe.
Voilà : tu connais désormais les
nouvelles de la ville. A ton tour de m’envoyer celles de la campagne.
[2,16] C- PLINIVS ANNIo SVO S-
…nihil est quod obstet illi meae legi,
cui publicae leges non repugnant.
Je ne vois pas ce qui pourrait
s’opposer à l’application de mes lois personnelles, quand celles-ci ne contreviennent
pas aux lois de la république.
[3,1] I. C- PLINIUS CALVISIO RUFO SUO S-
solaque ex senectute prudentia.
De la vieillesse il n’avait que la
sagesse.
[3,2] II. C- PLINIUS VIBIO MAXIMO SUO
S-
Caret ambitu, dépourvu
de toute ambition.
inopinantis nescientis, immo etiam
fortasse nolentis.
Sans avoir donné son accord, sans le
savoir, voire même peut-être sans le vouloir.
[3,3] III. C- PLINIUS CORELLIAE
HISPULLAE SUAE S-
Amatur a me…
Vir est emendatus et grauis, paulo
etiam horridior et durior, ut in hac licentia temporum.
Je l’aime bien…
C’est un homme absolument irréprochable et fort sérieux,
peut-être même un peu trop austère et trop dur, pour notre époque si légère.
[3,4] IV. C- PLINIUS CAECILIO MACRINO SUO S-
Tum ego 'Desino' inquam, 'patres
conscripti, putare me iustas excusationis causas attulisse.' Placuit et
modestia sermonis et ratio.
Je renonce, dis-je alors, pères
conscrits, à l’idée d’avoir donné à mon refus des explications suffisantes. Ma
réponse séduisit tant par sa modestie que par sa sagesse.
[3,6] VI. C- PLINIUS ANNIO SEVERO SUO S-
Gaudes quod me uenturum esse polliceor,
sed contrahes frontem, cum adiecero 'ad paucos dies’.
Tu te réjouis quand je me propose de
venir te voir. Mais tu fronceras les sourcils quand j’aurais ajouté que c’est
pour quelques jours seulement.
[3,7] VII. C- PLINIUS CANINIO RUFO SUO S-
Quod me recordantem fragilitatis
humanae miseratio subit.
Et mon Coeur se remplit de pitié quand
je songe à la fragilité des choses humaines.
[3,9] IX. C- PLINIUS CORNELIO MINICIANO SUO S-
'Dedi malum et accepi.'
J’ai fait du mal, et on m’en a fait
aussi.
necessarium credidi elaborare, ut constaret ministerium crimen esse
Il m’a paru nécessaire de montrer que
parfois, exécuter un ordre c’est commettre un crime.
[3,16] XVI. C- PLINIUS NEPOTI SUO S-
'Ego' inquit 'te audiam, cuius in
gremio Scribonianus occisus est, et uiuis?'
Il faudrait encore que je t’écoute,
alors que ton mari, scribonius, assassiné, est mort dans tes bras, et que toi
tu vis encore !
[3,20] XX. C- PLINIUS MAESIO MAXIMO SUO S-
Nam quoto cuique eadem honestatis cura
secreto quae palam ? Multi famam, conscientiam pauci uerentur.
En effet combien sont-ils à accorder
les mêmes soins à leur honneur dans le secret de leur cœur que sur la place
publique. On craint souvent pour sa réputation, plus rarement pour sa
conscience.
Et hercule quousque illa uulgaria ?
'Quid agis? ecquid commode uales ?' Habeant nostrae quoque litterae aliquid non
humile nec sordidum, nec priuatis rebus inclusum.
Et faudra-t-il à jamais se contenter de
tous ces lieux communs : Que deviens-tu ? Ta santé est-elle bonne ?
Puissent nos lettres contenir aussi quelques pensées qui ne soient ni humbles
ni mesquines, et qui ne relèvent pas seulement de la sphère privée.
[3,21] XXI. C- Plinius Cornelio Prisco suo s.
Nam
postquam desiimus facere laudanda, laudari quoque ineptum putamus.
Car
depuis que nous avons cessé d’agir noblement, accorder des louanges nous parait
dérisoire.
[4,1] C- PLINIUS FABATO PROSOCERO SUO S-
nam
uinci in amore turpissimum est
Car
en amour il est honteux de n’être pas le plus amoureux.
[4,2] C- PLINIUS ATTIO CLEMENTI SUO S-
Dicit
se uelle ducere uxorem, hoc quoque sicut alia peruerse. Audies breui nuptias
lugentis nuptias senis; quorum alterum immaturum alterum serum est. Unde hoc
augurer quaeris ? Non quia affirmat ipse, quo mendacius nihil est, sed quia
certum est Regulum esse facturum, quidquid fieri non oportet.
Il
prétend vouloir se remarier, allongeant ainsi la liste de ses infamies. Tu
verras qu’on annoncera bientôt les noces de ce veuf, les noces de ce
vieillard ; trop tôt et trop tard à la fois. Tu me demandes comment j’ai
acquis cette certitude ? Ce n’est pas parce qu’il en a fait l’annonce
lui-même, car je n’accorde aucune foi à la parole de ce menteur, mais parce
qu’il s’est fixé cette règle absolue de faire exactement l’inverse de ce qui
convient.
[4,8] C- PLINIUS MATURO ARRIANO SUO S-
Sed
nimirum quae sunt in manu hominum et mihi et multis contigerunt; illud uero ut
adipisci arduum sic etiam sperare nimium est, quod dari non nisi a dis potest.
Il
ne fait aucun doute que les biens qu’on obtient de la main des hommes m’ont été,
comme à bien d’autres, largement prodigués. Mais il est autrement plus
difficile d’obtenir, et plus orgueilleux d’espérer, ce qu’il n’appartient
qu’aux dieux d’accorder.
[4,11] C- PLINIUS CORNELIO MINICIANO SUO S-
'Quos
tibi, Fortuna, ludos facis?’
A
quels jeux te livres-tu, Fortune ?
[4,23] C- PLINIUS POMPONIO BASSO SUO S-
(1)
Magnam cepi uoluptatem, cum ex
communibus amicis cognoui te, ut sapientia tua dignum est, et disponere otium
et ferre, habitare amoenissime, et nunc terra nunc mari corpus agitare, multum
disputare, multum audire multum lectitare, cumque plurimum scias, cotidie tamen
aliquid addiscere. (2) Ita senescere oportet uirum, qui magistratus amplissimos
gesserit, exercitus rexerit, totumque se rei publicae quam diu decebat
obtulerit. (3) Nam et prima uitae tempora et media patriae, extrema nobis
impertire debemus, ut ipsae leges monent, quae maiorem annis otio reddunt. (4)
Quando mihi licebit, quando per aetatem honestum erit imitari istud
pulcherrimae quietis exemplum? quando secessus mei non desidiae nomen sc
tranquillitatis accipient?
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