Acheté ce jour, ce magnifique surimono exécuté entre 1818 et 1830 !
Du même auteur, un autre cavalier
(conservé au Brooklin Museum)
Hokkei fait partie de l'école Kano. Il fut le principal disciple d'Hokusai. Il est connu en particulier pour ses surimono.
Les ancêtres des surimono sont les egoyomi, ces calendriers sous forme de luxueuses estampes édités à titre privé, en particulier à partir de 1765.
Les surimono étaient édités en peu d'exemplaires, toujours luxueux, non pas pour être vendus mais pour être offerts à l'occasion d'une réunion ou d'une fête. Leur faible tirage et leur caractère privé les faisaient échapper aux rigueurs de la censure. Le format habituel appelé shikishiban, de 20 cm x 18 cm, était plus carré et moins important que le format oban généralement utilisé pour l'estampe traditionnelle.
Les surimono étaient la plupart du temps commandités par des cercles littéraires, pour illustrer le poème gagnant d'un concours de poésies. La gravure sur bois des caractères kanji du poème avait donc autant d'importance que l'illustration, dont le sens était souvent subtilement caché.
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