Le temple bouddhiste de Bongeunsa a été fondé en 794, sous le règne du roi Wonseong, à une époque où la dynastie Joseon soutenait le confucianisme. On construisit plus tard dans son enceinte le Pan-Jeon destiné à abriter et conserver des textes bouddhistes sacrés, et en particulier les 81 volumes gravés de la sutra Avatamsaka. C'était le centre national de recrutement des moines, qui produisit les plus grandes figures du bouddhisme coréen et donna naissance à un style de calligraphie connus sous le nom de Chusache. On y voit également le Mireuk Daebul, une statue moderne de 23 mètres de haut, le plus grand Bouddha de Corée.
On accède au temple par la porte Jinyeo-mun, la Porte de l'Ultime Vérité, c'est à dire des choses telles qu'elles sont, au delà des mots.
Le temple est sous la protection des Quatre Rois Célestes (Sacheonwang-sang), hérités de la tradition indienne, chargés de protéger les enseignements de Bouddha et les lieux où ils sont enseignés. Chaque roi est chargé d'un point cardinal.
Comme dans tous les temples de Corée, les cloisons sont faites de panneaux de bois ajourés et peints de couleurs vives.
Au milieu des motifs géométriques, on trouve parfois un petit tableau peint sur un panneau de bois ou sur une poutre.
Comme dans tous les temples de Corée, les cloisons sont faites de panneaux de bois ajourés et peints de couleurs vives.
On se recueille et on fait brûler cierges et encens devant de grands portraits du Bouddha.
Les fidèles prient sous des plafonds chargés de sculptures
et lanternes en papier.
Sous les toits pendent d'étranges choses :
des poissons en métal qui tintent dans le vent
et d'affreuses lampes munies d'ampoules économiques...
Dans un petit pavillon carré, on conserve une cloche du temple datant du 14ème siècle.
Juste à coté se trouve un pavillon abritant quatre gigantesques instruments sacrés que l'on fait résonner chaque matin et chaque soir, pour sauver toutes les créatures peuplant l'univers : une cloche pour les esprits des morts tourmentés en enfer, le tambour pour les animaux, ainsi qu'un gong en forme de nuage pour les esprits du ciel en route vers le paradis et un poisson de bois pour toutes les créatures qui vivent dans l'onde.
A la sortie du temple on est salué par quatre grandes lanternes de papier en forme de personnages géants que l'on éclaire au mois de mai pour la fête du Bouddha.
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