La famille de mon grand-père Trouilleux s'était enrichie après la Révolution dans la fabrication d'armes et de rubans.
La famille de sa femme, née Lemerle, était d'une bourgeoisie plus ancienne, originaire du Gévaudan et fixée à Chomelix, très éloignée du monde de l'industrie et du négoce.
Armes : d'azur à un buisson d'or, au chef d'argent chargé d'une merlette de sable (Armorial général du Velay).
Dans les archives de la ville de Lyon pour les années 1568-72, on trouve deux mentions d'un sieur Le Merle, secrétaire de Monseigneur de Mandelot, gouverneur et lieutenant général pour le Roy en la ville de Lyon.
Il y est question du voyage de " Mr Le Merle, secrétaire de Monsr le gouverneur, envoyé en Piedmont par devers monsr le duc de Savoye, pour obtenir de luy permission de pouvoir tirer de ses pais et terres de Bresse, quelque bonne quantité de bledz et grains"
On y trouve également trace du "remboursement à Monsieur Le Merle, secrétaire de Monseigneur de Mandelot, des avances par lui faites au sieur Du Gayet, pour le louage d'une maison située au petit palais, joignant au logis de mond. seigneur le gouverneur, en laquelle maison dud. sr du Goyet, les soldatz de la garde de mond. sr le gouverneur auroient esté logez".
Les archives des années 1581-82 détaillent au titre des taxes perçues au nom du roi en 1581 une liste de contribuables dont "le sieur Merle, secrétaire de monsieur de Mandelot, comme propriétaire d'une maison du pen. Marco, taxé à 5 écus" (le pennonnage Benoit Marco faisait partie du quartier Saint-Georges qui abritait les potiers et céramistes).
Les archives des années 86-88 nous apprennent le prénom du sieur Le Merle :
paiement à Guillaume Gella, consul, pour remboursement d'une somme qu'il aurait payée comptant à " Gaspard Merle, secrétaire du sr de Mandelot, pour son remboursement de payer comptant à la prière et requeste desd. eschevins à ung gentilhomme et ung mesager secret qui ont esté emploiez l'un en cour et l'autre ailleurs pour le bien et service de lad. ville".
Cet ancêtre est également cité dans une transaction commerciale entre Nicolas Girard, seigneur des Tournelles et du Tillay, conseiller du roi, et Gaspard Merle, secrétaire du roi et bourgeois de Lyon, en 1595.
On retrouve encore sa trace dans les archives de la bibliothèque municipale de Roanne (inventaires des titres de la famille Paparin) où figure un "extrait d'obligation de la somme de 7 000 livres TZ réduite à 2 333 écus 20 sols par ledit Pierre Parparin, scindic de Forestz, Pierre Maudy, élu de Beaujollois, ayant-charge dudit pays, Antoine de La Porte, receveur général à Lyon, et Antoine Dulyn, controleur en l'élection de Lyonnois pour et au nom dudit pays, au profit de Gaspard Lemerle, secrétaire du Roy, pour employer au paiement des compagnies de M.de Brissac, ordonnées aller en leur garnison de Piemont ".
Egalement jointes, "deux quittances chacune de la moitié de ladite somme de 2 333 écus 20 sols passées par ledit Gaspard Le Merle au profit du trésorier extraordinaire des guerres, l'une le 13 mai et l'autre le 28 août 1578, signées Pierrefort".
On trouve aux Archives nationales dans la
Dossier 71. LE MERLE. Quittance donnée par Benoist Mazart, marchand chapelier, et Jane
Baron, sa femme, à noble Gaspard Le Merle, secrétaire du Roi et de Monseigneur de Mandelot,
gouverneur et lieutenant général de Lyon, et à Jane du Clappier, son épouse, pour raison de
la dot de ladite Baron. 1 pièce. 23 mars 1584.
Le bâtiment qui accueille aujourd’hui les bureaux de la mairie de Grigny (3, avenue Jean Estragnat - 69520) était au XVIIe siècle une vaste demeure appelée "maison des champs". Elle appartenait à une lyonnaise fortunée, Jeanne du Clappier, veuve de Gaspard de Merle, conseiller du Roi Louis XIII.
A cette époque, les riches négociants et banquiers Lyonnais aimaient à venir se reposer dans ces résidences de campagne construites sur le modèle des villas Italiennes.Ce n’est que par simple hasard, en 1982 que furent redécouvertes à l’occasion de rénovations dans la mairie des fresques classées depuis au titre de Monument Historique .
On trouve aux Archives nationales dans la
Collection Georges de Morand (XIIIe-XXe siècles).
Cotes : AB/XIX/3441
Le bâtiment qui accueille aujourd’hui les bureaux de la mairie de Grigny (3, avenue Jean Estragnat - 69520) était au XVIIe siècle une vaste demeure appelée "maison des champs". Elle appartenait à une lyonnaise fortunée, Jeanne du Clappier, veuve de Gaspard de Merle, conseiller du Roi Louis XIII.
A cette époque, les riches négociants et banquiers Lyonnais aimaient à venir se reposer dans ces résidences de campagne construites sur le modèle des villas Italiennes.Ce n’est que par simple hasard, en 1982 que furent redécouvertes à l’occasion de rénovations dans la mairie des fresques classées depuis au titre de Monument Historique .
Si ce type de peintures murales se rencontre également à Irigny, Vourles
ou Charly, l’ensemble de Grigny reste l’un des plus vastes et des mieux
conservés de la région Rhône Alpes.
Voici comment s'établit la filiation directe sur 8 générations, de mon arrière grand-père Jules Lemerle :
1- Dominique Lemerle, notaire royal à Sinzelles (paroisse de Fontanes, diocèse de Mende) épouse Clauda André, née en 1606.
2- Charles Lemerle, greffier du baillage de Chomelix épouse Antoinette Faure, petite-fille de Benoit Herisson, consul de Chomelix en 1643, et arrière petite fille de Claude Corrail, notaire. Le couple meurt en 1720.
3- Claude Lemerle (1669-1742) receveur puis lieutenant-général du marquisat d'Allegre de 1706 à 1717, épouse Jeanne Sibaud.
4- François Lemerle né vers 1712, nommé le 30 septembre 1741 bailly et chatelain du village de Breignon épouse le 9 août 1745 Catherine Grellet, fille de Benoit Grellet, (1692-1772) bailly de la Deyte et lieutenant de Saint-Germain l'Herm et d'Anne de Bonniol de Binezat, dame du Pin (1688-1758).
Voici comment s'établit la filiation directe sur 8 générations, de mon arrière grand-père Jules Lemerle :
1- Dominique Lemerle, notaire royal à Sinzelles (paroisse de Fontanes, diocèse de Mende) épouse Clauda André, née en 1606.
2- Charles Lemerle, greffier du baillage de Chomelix épouse Antoinette Faure, petite-fille de Benoit Herisson, consul de Chomelix en 1643, et arrière petite fille de Claude Corrail, notaire. Le couple meurt en 1720.
Les Corail (alias Corailh ou Coralhe) de Chomelix portaient de gueules au patenôtre d'or, sa croix d'argent, accompagné de cinq croisettes du même, 3 en chef et deux en flanc.
3- Claude Lemerle (1669-1742) receveur puis lieutenant-général du marquisat d'Allegre de 1706 à 1717, épouse Jeanne Sibaud.
4- François Lemerle né vers 1712, nommé le 30 septembre 1741 bailly et chatelain du village de Breignon épouse le 9 août 1745 Catherine Grellet, fille de Benoit Grellet, (1692-1772) bailly de la Deyte et lieutenant de Saint-Germain l'Herm et d'Anne de Bonniol de Binezat, dame du Pin (1688-1758).
Pour la famille Grellet, voir le chapitre III qui lui sera consacré.
La famille de Bonniol
Armes : d'azur au chevron d'or accompagné en chef de trois étoiles d'argent et en pointe, d'un arbre cousu de sinople.1-Jacques I de Bonniol épouse en 1545 Anne du Prat. Elle était dame d'Hauterive; son père Antoine IV du Prat, seigneur de Nantouillet, décédé en 1557, chevalier de l'ordre du roi, était prévôt de Paris en 1547, et sa mère Anne de Tourzel, descendait par son père des barons d'Allegre ( voir au chapitre XIV), et par sa mère des princes d'Orange et des La Tremoille, comtes de Joigny . Son grand-père paternel, Antoine du Prat, baron de Thiers et de Thoury, était Premier Président du Parlement de Paris en 1507. Il fut le garde des sceaux de François 1er, avec le titre de Chancelier de France, de 1515 à 1535. Après avoir été évêque de Meaux, d'Albi et de Sens, il fut fait cardinal en 1527.
2-Paul de Bonniol épouse le 15 avril 1571 Jeanne de Douhet , arrière-petite-fille d'Antoine, chancelier du comte d'Auvergne (* voir ascendance ci-dessous).
3-Jacques II de Bonniol épouse en 1606 Antoinette de Conchy et meurt en 1671,
4-Etienne de Bonniol épouse le 16 août 1641 Anne de Chany ( issue de la branche de Parentignat :
1-Thibaud de CHANY ( 1430-1490) Écuyer, Seigneur de Ronzières, épouse vers 1455 Élize du MOTIER de CHAMPETIÈRES fille de Marcellin du MOTIER de CHAMPETIÈRES (1410-1462) et de Léone de VASSET
2-Jean de CHANY de PARENTIGNAT
3- François de CHANY de PARENTIGNAT(1492-1571) épouse vers 1530 Françoise CHARPIN de GENETINES
4-François de CHANY de PARENTIGNAT épouse en 1590 Anne ESPAGON)
5-Jacques III de Bonniol, seigneur de Binnezat, épouse le 6 février 1677 Angélique de Malsang (anciennement de Maussan, ou encore Manseigne, de gueules à la bande d'argent). 6-Leur fille Anne de Bonniol épouse Benoît Grellet, dont Catherine Grellet alliée à François Lemerle en 1745.
Le chapitre III sera entièrement consacré aux Grellet, dont descendaient les deux parents de ma grand-mère paternelle, issus chacun d'un des deux mariages de Barthélemy, baron de la Deyte, .
La famille de Douhet
Armes : Ecartelé : aux 1 et 4 d'azur, à la tour d'argent maçonnée de sable, aux 2 et 3 de gueules, à la licorne passante d'argent.
De DOUHET, baron d'Auzers, de Marlat, sgrs d'Esteaux, de Cussac, de St-Saturnin, de Veysset, de La Coste, de Védrine, de La Veix, de La Tourette, de Valmaison,de Méallet, du Chambon, barons de St-Pardoux, de Puymolinier, etc. (Auvergne), comtes de Douhet de Romananges.
Famille chevaleresque, originaire du château de ce nom (Charente), fixée en Auvergne pendant la guerre des Anglais. Etienne de DOUHET damoiseau, prête foi et hommage au comte d'Auvergne en 1283, pour la seigneurie de Chareyre. Nombreuses branches. Maintenue en Auvergne les 3 novembre 1666 et 26 février 1667, sur preuves remontant à Antoine de DOUHET sgr de Marlat-la-tour et d'Esteaux, chancelier du comte d'Auvergne, marié en premières noces (1464) à Hélips BOMPART, dame d'Auzers, d'où branche en Auvergne. Neuf chanoines-comtes de Brioude (1407-1688). Plusieurs admissions dans l'ordre de Malte. Un capitaine de quinze lances des ordonnances du roi Louis XI; un mestre de camp de cavalerie (1669). Beaux services militaires.
Famille chevaleresque, originaire du château de ce nom (Charente), fixée en Auvergne pendant la guerre des Anglais. Etienne de DOUHET damoiseau, prête foi et hommage au comte d'Auvergne en 1283, pour la seigneurie de Chareyre. Nombreuses branches. Maintenue en Auvergne les 3 novembre 1666 et 26 février 1667, sur preuves remontant à Antoine de DOUHET sgr de Marlat-la-tour et d'Esteaux, chancelier du comte d'Auvergne, marié en premières noces (1464) à Hélips BOMPART, dame d'Auzers, d'où branche en Auvergne. Neuf chanoines-comtes de Brioude (1407-1688). Plusieurs admissions dans l'ordre de Malte. Un capitaine de quinze lances des ordonnances du roi Louis XI; un mestre de camp de cavalerie (1669). Beaux services militaires.
(Armorial Général du Velay, par Georges PAUL).
(cliquer sur le titre pour visualiser l'arbre généalogique)
5- Benoit Barthélémy Lemerle, (1757-1818), épouse le 14 avril 1780 Elisabeth Dumont. Le 6 octobre 1783 il achète à Jean Baptiste Grellet de Moranges, avocat en Parlement, pour la somme de 2 500 livres, l'office de notaire royal à Saint-Germain l'Herm (Benoit et Jean Baptiste étaient cousins, respectivement arrière petit-fils et petit-fils de Barthélemy Grellet, baron de la Deyte cf.chapitre III).
6- Jean Marie Lemerle (1782-1859), géomètre, décoré de l'ordre du lys en 1814 en récompense de sa fidélité à Louis XVIII, épouse le 16 avril 1812 Marie Anne Bousquet (née en 1791), fille de Jean, négociant au Puy.
Marie-Anne BOUSQUET |
7- Hippolyte Lemerle (1817-1871),
contrôleur des contributions directes,
épouse le 4 juin 1868
Marie Amélie Avril (1847-1925),
fille de Frédéric, notaire et maire de Craponne.
Hyppolite LEMERLE Marie-Amélie AVRIL
8- Jules Lemerle (1870-1923), entre dans la banque en 1887 où il terminera sa carrière directeur du Crédit Lyonnais de Roanne, épouse en 1899 sa cousine Marie Vazeilles, (1877-1965), fille de Jean-François, avocat et de Pauline Chassaigne(1854-1936) voir ascendance ci-dessous.
Jules LEMERLE |
La famille Chassaigne
La filiation de Pauline Chassaigne
sur 7 générations
s'établit comme suit :
1- Claude Chassaigne
épouse Marie Chaudesolles,
2- Pierre II Chassaigne, lieutenant d'infanterie,
épouse Marie Monglade,
3- Pierre III Chassaigne, notaire royal à Arlanc,
épouse le 19 novembre 1743
Marie-Antoinette Fauchier du Fraisse,
4- Claude II Chassaigne (1757-1840), notaire à Arlanc,
épouse le 25 janvier 1781
Gabrielle Vachier (1759-1838),
5- Jacques Chassaigne (1785-1852),
notaire et maire d'Arlanc,
épouse le 12 novembre 1813
Marie-Louise Dumas-Lasalle (1794-1865),
Jacques CHASSAIGNE Marie-Louise DUMAS-LASSALLE
Jacques CHASSAIGNE Marie-Louise DUMAS-LASSALLE
Marie-Louise DUMAS-LASSALLE était l'héritière du château d'Hauteyras, situé sur la commune de Billom. La propriété resta dans la famille jusqu'au mariage de la fille aînée de François Vazeilles et de Pauline Chassaigne, à qui elle fut donnée en dot, tandis que sa soeur Marie Vazeilles recut en dot le château de Folgoux à Malvières.
***
6- Claude-Achille Chassaigne (1823-1895),
notaire et maire d'Arlanc,
7- Pauline Chassaigne (1854-1936),
épouse Jean-François Vazeilles (1849-1914), avocat.
Lettre de Auguste BARTHOLDI, Paris 8 novembre 1903, à François Vazeilles ; 4 pages in-8 à son chiffre.
Un mois après l’inauguration de sa statue équestre de Vercingétorix, Place de Jaude, à Clermont-Ferrand, Bartholdi se heurte à la Mairie concernant le règlement des éléments décoratifs du monument. Il a avancé les frais d’ornements, de moulage et de fonderie et attend depuis septembre un remboursement par la Mairie : « Tout cela c’est de l’argent payé par moi ; c’est une situation rare pour un artiste »...
Jean-François Vazeilles a laissé quelques écrits, dont deux pièces, qui furent jouées au théâtre de Clermont-Ferrand.
Bettina est une comédie en un acte et en vers éditée en 1883, et rééditée en 1884 par L.Michaud (Paris).
La Dame de Mercoeur est un drame en cinq acte et en vers qui se déroule au 12ème siècle, édité en 1892 chez Impr. A.POIGUE (La Bourboule).
Ci-dessous le lien vers le proces-verbal d'audition de la Dame de Mercoeur le 16 mars 1885 par la société d'émulation de l'Auvergne :
L'auteur n'est pas nommé dans cet article au motif que "dans les ouvrages dramatiques c'est seuleùment après une première représentation et par dessus le feu de la rampe qu'il est d'usage que le nom de l'auteur soit proclamé par la voix même d'un des interprètes de l'oeuvre"...
Dans la même revue on trouve une communication de François Vazeilles sur une de ses découvertes archéologiques
Il a également laissé un ouvrage intitulé Le monument de Vercingétorix, publié en 1905 dans la Revue d'Auvergne .
En effet, Jean-François Vazeilles avait fait la guerre contre les prussiens en 1870, et il en avait gardé un très fort sentiment national. Il participa activement au projet d'érection sur la place de Jaude à Clermont-Ferrand d'une statue de Vercingétorix signée par le sculpteur Bartholdi, plus connu connu pour sa célèbre statue de la Liberté. C'est dans ces circonstances qu'il fit exécuter par Bartholdi un portrait de lui en buste reproduit ci-dessous, ainsi qu'un autre de sa fille, mon arrière grand-mère Marie Vazeilles.
Voici l'extrait d'un article qu'il a signé en 1904 dans le tome XXI de la Revue d'Auvergne :
La statue au départ de Paris
Lettre de Auguste BARTHOLDI, Paris 8 novembre 1903, à François Vazeilles ; 4 pages in-8 à son chiffre.
Un mois après l’inauguration de sa statue équestre de Vercingétorix, Place de Jaude, à Clermont-Ferrand, Bartholdi se heurte à la Mairie concernant le règlement des éléments décoratifs du monument. Il a avancé les frais d’ornements, de moulage et de fonderie et attend depuis septembre un remboursement par la Mairie : « Tout cela c’est de l’argent payé par moi ; c’est une situation rare pour un artiste »...
Place de Jaude |
Anne Marie Eulalie BEAUREGARD, épouse de Jean VAZEILLES la mère de François Revue d'Auvergne, 1885 |
8-Mamie, La fille de Jean-François Vazeilles et Pauline Chassaigne Marie VAZEILLES, épouse de Jules LEMERLE, dans son salon de Folgoux |
Folgoux, la propriéte des Chassaigne,
dot de Pauline Chassaigne-Vazeilles
La seigneurie de Folgoux est attestée en 1318, et dépendait de la haute
justice de l'abbaye de la Chaise-Dieu. Le château fut probablement
construit en 1344, date inscrite sur le mur. Le château est incendié et
pillé vers 1590 pendant les guerres de Religion. Quelques éléments
anciens subsistent, comme la cheminée de la cuisine, la tour carrée avec
son escalier à vis ainsi que la fenêtre. L'édifice est reconstruit au
début du 17e siècle. En 1785, le propriétaire procède au réameublement.
Le domaine se compose d'une maison forte avec communs et jardins. Un
portail donne accès à une première cour entourée de bâtiments de communs
à l'est et à l'ouest. Elle est fermée au nord par un muret et un
portail qui donne accès à une deuxième cour intérieure délimitée sur le
côté ouest par le prolongement des communs, du côté nord par le logis
d'habitation et du côté Est par le muret et le portail du jardin. Le
château lui-même, de plan rectangulaire, est composé de la juxtaposition
de deux corps de bâtiments accolés. Le premier, à l'ouest, représente
l'habitation primitive ; le second est garni en son centre d'une tour
d'escalier carrée. Une tour ronde et basse, située à l'angle sud-est,
abrite la chapelle. Les jardins étaient autrefois composés à la
française. A l'intérieur du château, décors des 17e et 18e siècles.
Folgoux sous la neige
***
9-La fille de Jules Lemerle et Marie Vazeilles, Jeanne Lemerle, épousa mon grand-père, Aimé Trouilleux, le 28 octobre 1924.Mon grand-père était parti célibtaire en Indochine après la Grande Guerre. Dès son premier congé, il revint en France pour se marier. On lui présenta une demoiselle Lemerle. Son choix ne se porta pas sur celle qu'on lui destinait, mais sur une autre des 6 soeurs à marier, qui s'appellait Jeanne.
Ils eurent six enfants : voir chapitre 1.
Ils eurent six enfants : voir chapitre 1.
On trouvera un article dédié à mon grand-père, Aimé Trouilleux au chapitre VI, et un autre à l'histoire de sa demeure le chateau de l'Espinay Sainte-Radegonde.
Ma grand mère Lemerle était une petite femme éternellement coiffée à la mode des années quarante, avec une petite voix rauque qui semblait toujours essoufflée. Elle affichait en permanence un petit regard espiègle et abordait toute chose avec une ironie doucement moqueuse. Elle ne prenait rien au sérieux, et surtout pas ce qu'elle disait elle-même. Souvent ses phrases se terminaient dans un petit rire modeste, destructeur et toussottant, qui semait le doute sur la validité de ce qu'elle venait de dire...
Elle lisait beaucoup, avec une énorme loupe rectangulaire qu'elle faisait glisser sur les pages de ses livres. Elle avait une admiration sans bornes pour Georges Sand, sans doute proportionnelle à la place que cette femme de lettres a réservé dans sa biographie à ses trois voyages en Auvergne et dans le Velay.
Elle avait fait beaucoup de piano dans sa jeunesse, et j'avais hérité dès mes premières leçons de son tabouret à vis. C'est elle qui me fit connaître Glenn Gould en m'offrant son interprétation des dernières sonates de Haydn. Elle était toujours fort généreuse avec moi : alors que j'étais étudiant, et qu'elle m'interrogeait sur mes projets du moment, je lui expliquais que je devais choisir à cause de mes faibles moyens entre déménager dans un studio plus grand et partir en voyage en Russie. Elle m'envoya immédiatement l'argent pour que je puisse faire les deux ! Je savais que je pouvais compter sur elle en cas de coup dur, mais surtout elle était mon mécène : c'est elle qui a financé l'acquisition de mon première recueil d'estampes japonaises. Et comme je lui en avais envoyé une pour la convaincre, elle me répondît que cette rançon valait bien une estampe sans doute ! Quand je lui demandais des conseils, elle se défilait en disant que l'âge ne fait rien à l'affaire, que l'expérience était par expérience intransmissible, et que par conséquent je devais me débrouiller tout seul : cette leçon, bien que très différente de celle que j'attendais, devait s'avérer finalement beaucoup plus profitable : elle me donnait du courage et de la confiance en moi !
5 commentaires:
BartholdY fit de la musique...
BartholdI fit de la sculpture..
je reconnais ma valise bleue sous le Grand-père !!!
Je rectifie immédiatement.
Merci !
Claude BERTOLUS-PELLERIN ajoute que BARTHOLDI a exécuté les bustes des 2 filles de Jean-François VAZEILLES : Marie (Lemerle, notre grand-mère) et Jeanne (Colonna-Ceccaldi). D'autre part il faut préciser que l'éminent sculpteur est l'auteur de la statue de la Liberté à New-York et du Lion de Belfort sculpté dans le rocher...
BRAVO pour tous ces documents familiaux. 5 septembre 2011
Je suis interessé par la genealogie LEMERLE. Je descends d'un certain Jean FAURE x Antoinette CHOUTARD de Chomelix par leur fils Hierosme né vers 1648 qui sera notaire de Chomelix .
Ce Jean FAURE est probablement également le mari de Christine HERISSON
Vous mentionnez le couple Charles LEMERLE X Antoinette FAURE en précisant qu'elle serait la petite fille de Benoit HERISSON consul de Chomelix en 1643. Antoinette pourrait donc etre aussi la fille de Jean FAURE X Christine HERISSON . D'où vous vient cette information .
Vous pouvez me contacter sur phbichon@aol.com
Cordialement
CHOUTARD de Chomelix par leur fils Hierosme né vers 1648 qui sera notaire de Chomelix .
Ce Jean FAURE est probablement également le mari de Christine HERISSON
Vous mentionnez le couple Charles LEMERLE X Antoinette FAURE en précisant qu'elle serait la petite fille de Benoit HERISSON consul de Chomelix en 1643. Antoinette pourrait donc etre aussi la fille de Jean FAURE X Christine HERISSON . D'où vous vient cette information .
Vous pouvez me contacter sur phbichon@aol.com
Cordialement
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