Armes de Montservier
DES HUIT QUARTIERS D'ALLIANCES
DE
CATHERINE DE MONTSERVIER D'ORSONNETTE
MARIEE LE 19 JUILLET 1695
A
A
BARTHELEMY GRELLET SEIGNEUR DE LA MARCONNERYE
ET DE LA BARONNIE DE LA DEYTE
-o--o---o---o--o-
I
Catherine DE MONTSERVIER D'ORSONNETTE, mariée le 19 juillet 1695 à Barthélémy GRELLET, seigneur DE LA MARCONNERYE et DE LA DEYTE;
Catherine de Montservier avait trois frères et deux soeurs :
1- Joseph de Montservier, écuyer. seigneur d'orsonnette et de Bussat, garde du corps du Roi, 1690, lieutenant de cavalerie dans les chevau-légers du Dauphin, marié, à Gerzat, à Marie-Anne Rollet, d'où une fille unique, Madeleine, qui épousa Gaspard de Reynaud de Grippel, seigneur de Monts;
2- Louis de Montservier, écuyer, seigneur d'auzat, co-seigneur d'orsonnette, garde du corps du Roi, marié à Gillette Bard de La Borie, d'où une'fille unique, Antoinette, mariée à Charles Dalbine; 3- Jean-Chrysostome de Montservier, écuyer, seigneur d'orsonnette, après ses frères, marié à Jeanne Buisson, dame de Chadernat, près Saint-Germain-Lembron, mort sans enfants, en 1756, ayant testé, le 8 mai 1735, au profit de Balthazard de Pons, chevalier, seigneur de Bélestat ;
4- Marguerite de Montservier, mariée, le 28 novembre 1675, à lsaac de Pélacot, seigneur de la Prias, d'où postérité ;
5- Françoise de Montservier, mariée le 7 novembre 1663 au château d'Auzat-sur-Allier à Louis de Verdonnet et décédée avant 1681.
Ainsi s'est éteinte l'ancienne maison de Montservier, qui a produit dix chanoinescomtes de Brioude et qui possédait le droit de nommer à la vicairie de Sainte-Madeleine (vulgairement dite : de Montservier) dans l'église de Saint-Julien-de-Brioude».
Catherine de Montservier avait trois frères et deux soeurs :
1- Joseph de Montservier, écuyer. seigneur d'orsonnette et de Bussat, garde du corps du Roi, 1690, lieutenant de cavalerie dans les chevau-légers du Dauphin, marié, à Gerzat, à Marie-Anne Rollet, d'où une fille unique, Madeleine, qui épousa Gaspard de Reynaud de Grippel, seigneur de Monts;
2- Louis de Montservier, écuyer, seigneur d'auzat, co-seigneur d'orsonnette, garde du corps du Roi, marié à Gillette Bard de La Borie, d'où une'fille unique, Antoinette, mariée à Charles Dalbine; 3- Jean-Chrysostome de Montservier, écuyer, seigneur d'orsonnette, après ses frères, marié à Jeanne Buisson, dame de Chadernat, près Saint-Germain-Lembron, mort sans enfants, en 1756, ayant testé, le 8 mai 1735, au profit de Balthazard de Pons, chevalier, seigneur de Bélestat ;
4- Marguerite de Montservier, mariée, le 28 novembre 1675, à lsaac de Pélacot, seigneur de la Prias, d'où postérité ;
5- Françoise de Montservier, mariée le 7 novembre 1663 au château d'Auzat-sur-Allier à Louis de Verdonnet et décédée avant 1681.
Ainsi s'est éteinte l'ancienne maison de Montservier, qui a produit dix chanoinescomtes de Brioude et qui possédait le droit de nommer à la vicairie de Sainte-Madeleine (vulgairement dite : de Montservier) dans l'église de Saint-Julien-de-Brioude».
II
1° Alexandre DE MONTSERVIER, chevalier, seigneur d'Orsonnette, d'Auzat-sur-Allier, de Mignol, etc, capitaine de cavalerie, veuf de Madeleine DE TORSIAC,
Remarié le 4 janvier 1653, à:
2° Jacqueline DE MOZAC DE BEAURECUEIL, veuve de Jacques MOREL DE LA COLOMBE, écuyer, seigneur de la Chapelle et de la Guilhaumie;
III
1° Hugues DE MONTSERVIER, écuyer, seigneur de Félines, de Mignol, d'Orsonnette, etc, (ayeul paternel),
Marié le 12 décembre 1614, à:
2° Marguerite DE BOISSET DE LA SALLE, dame d'Orsonnette (ayeule paternelle, soeur de Jean DE BOISSET, seigneur de la Salle, allié à Marguerite DE TURENNE),
3° Durand DE MOZAC, écuyer, seigneur de Beaurecueil, du Chier, de Mondasse, de Fix et de Vernassaulx, conseiller du Roi, intendant des Gabelles à Issoire, (ayeul maternel),
Marié à:
4° Isabeau D'AURELLE DE TERRENEYRE, (ayeule maternelle);
Portrait de Claude d'Aurelle de Terreneyre, la soeur d'Isabeau, née en 1603 et décédée en 1691, qui avait épousé en 1628 Georges de la Frémondie Fabrègue (don de Pierre Antoine de Chambrun aux archives départementales de Lozère).
IV
1° Joseph DE MONTSERVIER, écuyer, seigneur dudit lieu, de Félines, de Mignol, etc, (bisaïeul paternel, frère de Michel DE MONTSERVIER, chanoine-comte du noble chapitre de Saint-Julien de Brioude, admis sur preuves en 1593, neveu de Valentin DE MONTSERVIER, chanoine-comte de Brioude, admis en 1543, et fils de Hugues DE MONTSERVIER, chevalier, seigneur dudit lieu, en Haute-Auvergne, capitaine de trois cents hommes de pied, allié en 1550 à Louise DE LA ROCHE-AYMON),
Devise : JE PORTE PARTOVT LA TERREVR ET LA MORT !
Marié en 1580, à:
LA ROCHE-AYMON
(cliquer)
Marié en 1580, à:
2° Anne Brigitte DE GOUZEL DE SEGUR, (bisaïeule paternelle), fille de Guy de Gouzel de Ségur, fils de Jean, seigneur de Segur et d'Alix de
CHALVET de ROCHEMONTEIX, décédé en 1572, et de Louise de Pouzols,, fille de Jourdain
de POUZOL et de Jeanne de LA PANOUSE, dame de Loupiac.
Alix de Chalvet était la petite-fille d'Antoine de Douhet, baron de Saint-Pardoux (1449-1483) et l'arrière-petite-fille d'Olivier de Fontanges, Seigneur de Saint Cirgues (1405-1476).
Quant à Jourdain de Pouzol il était le petit fils de Jean de Dienne, seigneur de Chavagnac décédé en 1484 et sa femme Jeanne de La Panouse, c'était la petite fille de Jacques de Tourzel, baron d'Allègre, Chambellan et Conseiller du roi Louis XI (1429-1490).
Alix de Chalvet était la petite-fille d'Antoine de Douhet, baron de Saint-Pardoux (1449-1483) et l'arrière-petite-fille d'Olivier de Fontanges, Seigneur de Saint Cirgues (1405-1476).
Quant à Jourdain de Pouzol il était le petit fils de Jean de Dienne, seigneur de Chavagnac décédé en 1484 et sa femme Jeanne de La Panouse, c'était la petite fille de Jacques de Tourzel, baron d'Allègre, Chambellan et Conseiller du roi Louis XI (1429-1490).
DE GOUZEL DE SEGUR
Notice sur Guy de Gouzel
(À la moitié du XVIe
siècle, toute la maisonnée depuis les châtelains jusqu'à l'aumônier en
passant par les domestiques, abjura sa foi au profit de la Réforme.
Repaire des bandes calvinistes qui pillaient la région, le château de Fabrègues où séjournait les Gouzel fut
le théâtre de sanglantes répressions).
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DE DURAT |
DE BOISSET Devise : ALTITVDO, FORTITVDO ! Plus haut, plus fort ! |
(cliquer)
Marié le 22 juin 1584, à :
4° Françoise DU PORT DE MESSILLAC, (2è bisaïeule paternelle, celle-ci fille de François DU PORT, écuyer, seigneur de Messillac et de Marguerite DE SAUNHAC, dame de Messillac, qui se remaria au célèbre Raymond CHAPT DE RASTIGNAC, gouverneur de la Haute-Auvergne et chevalier du Saint-Esprit en 1594);
DU PORT |
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DE SAUNHAC |
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Le chateau de Messillhac
"Marguerite de Saunhac vécut 71 ans et régna avec une grande autorité sur Messilhac et sur la région pendant environ vingt ans, réunissant dans son salon toute la noblesse voisine tandis que son mari, fidèle soutien du roi de France Henri III et animateur du parti royaliste en Haute Auvergne combattait pour la défense de la cause royale contre les ligueurs et les huguenots. Il fut lieutenant général, bailli d'Aurillac et gouverneur de la Haute Auvergne jusqu'à sa mort au siège de La Fère en 1595. Marguerite rendit également hommage au roi en 1610 pour sa seigneurie de Messilhac dont les possessions s'étaient encore accrues : elle comportait alors quatre fiefs dont Griffoul, trois châtellenies ( Messilhac, Pomeyrols et Montamat ), de nombreuses fermes, moulins et vignobles. Elle accueillit à plusieurs reprises Marguerite de Valois, surnommée la Reine Margot, qui séjourna quelques mois dans la citadelle voisine de Carlat en 1585."(Rambaud)
Le chateau de Messillhac
5° François DE MOZAC, seigneur du Chier, de Sailhans, de Boissières, (bisaïeul maternel, fils de Pierre DE MOZAC, seigneur du Chier et de Antonia GRELLET),
Marié avant 1573, à:
DE MOZAC |
GRELLET |
Devise : SVPER EMINEAT CARITAS
Que triomphe la charité !
6° Marie BOUTAUD DU PINET, (bisaïeule maternelle, fille de Pierre BOUTAUD DU PINET, écuyer, capitaine du chateau d'Allègre et de Catherine DE MONTROND, celle-ci fille de Antoine, seigneur de Montrond (près de Saint-Agrève), et de Hélix DE GUERIN DE CHAMBAREL);
BOUTAUD DU PINET |
DE MONTROND |
(cliquer)
7° Pons D'AURELLE DE TERRENEYRE, écuyer, seigneur de Terreneyre, du Croizet, de la Freydière, demeurant à Arlanc, (2è bisaïeul maternel, fils de Maximilien d'Aurelle, ecuyer, et de Philippa DE FRETAT DE TERRENEYRE),
D'Aurelle de Terreneyre
8° Françoise DU VERDIER, dame de Reyrat, (2è bisaïeule maternelle, fille de Hugues DU VERDIER, écuyer, seigneur de Reyrat, du Cluzel, etc, et de Anne DE COISSE).
Ruines du château d'Orsonnette,
dit château Cocu à Auzat sur Allier
DU vERDIER |
DE COISSE Chateau de Coisse à Arlanc (archives généalogiques, Lainé, 1861) |
On trouve dans les Mémoires de Fléchier sur les Grands-Jours d'Auvergne en 1665, un épisode peu glorieux de l'existence tumultueuse d'Alexandre de Montservier, seigneur d'Orsonnette, le père de Catherine:
Le vicomte de La Mothe-Canillac, riche de trente mille livres de rente, et de l'une des premières maisons d'Auvergne, fut arrêté le 25 septembre (1665), à cinq heures du matin, à Clermont. Le bruit étoit qu'il alloit partir pour se sauver, quoiqu'il fût venu, à ce que l'on disoit dans la ville, comme le plus irréprochable de ces gentilshommes, avec l'intention d'être le bureau d'adresse de ceux qui seroient, pendant les Grands-Jours, en peine.
Il avoit donné, en 1664, à un gentilhomme nommé Alexandre de Montservier, sieur d'Orsonnette, cinq mille livres (soit environ 100.000 € d'aujourd'hui) pour lever une compagnie de cavalerie. D'Orsonnette prétendit qu'il n'avoit pas entendu s'engager contre le service du roi, et qu'il croyoit que le sieur de La Mothe eût commission de sa Majesté, et dissipa sa compagnie.
Le sieur de La Mothe irrité, protesta publiquement de se venger de d'Orsonnette, et de le charger en quelque lieu qu'il le trouvât.
Des gentilshommes de la province s'entremirent de l'accommodement, et firent passer une obligation de la somme par d'Orsonnette au profit du sieur vicomte de La Mothe.
D'Orsonnette, dans le temps que l'obligation fut passée, avoit fait des protestations qu'elle avoit été tirée de lui par force, et qu'il avoit rendu la somme. Il prit, peu de temps après, des lettres pour se faire restituer de l'obligation, ce qui aigrit tellement le sieur de La Mothe, qu'il envoya, comme il étoit prouvé, plusieurs fois des cavaliers pour ruiner les jardins de d'Orsonnette, et l'attendre à la sortie de sa maison pour l'assassiner. Et enfin il parut, par le procès, que le sieur de La Mothe ayant su que d'Orsonnette devoit aller avec deux sergents faire donner un exploit à la marquise d'Allègre, et qu'il falloit nécessairement qu'il traversât le grand chemin en un certain lieu, partit de son château de La Mothe accompagné de quatorze ou quinze personnes bien montées et bien armées; qu'ayant aperçu d'Orsonnette avec ses deux sergents et un valet à cheval, et deux ou trois autres fort mal montées, qu'il avoit rencontrées en chemin, il cria aussitôt aux gens de sa suite de les tuer et que tous, lui à la tête, le fusil à la main, suivirent d'Orsonnette et son fauconnier, qui étoient mal montés, et qui prirent la fuite vers la ville d'Ozon, où enfin ils furent attrapés par le sieur vicomte de La Mothe et ses gens; que le fauconnier fut tué sur place d'un coup de fusil qui lui fut tiré dans le derrière de la tête en fuyant, et que d'Orsonnette reçut un coup de fusil dans une épaule, dont il fut jetté à terre de dessus son cheval, lequel coup le sieur de La Mothe avoua, par des lettres de rémission qu'il prit de M.de Caumartin, garde du sceau, lui avoir tiré, et qu'il en avoit été tellement blessé, qu'il fut laissé pour mort sur la place.
Les parties ayant fait informer respectivement d'Orsonnette à Riom, et le sieur de La Mothe, qui prétendait que d'Orsonnette l'avoit attendu sur le grand chemin pour l'assassiner, par un exempt du prévôt des maréchaux, le sieur de La Mothe se pourvut au grand conseil, où il obtint les défenses, ce qui arrêta l'affaire pendant huit ou dix ans; mais enfin la séance des Grands-Jours ayant été ordonnée, le lieutenant criminel de Riom porta à M.le président et à M.Talon, le jour qu'il passerait à Riom, la procédure qu'il avoit faite contre le sieur de La Mothe; et, en vertu de son décret, M.le président et M.Talon envoyèrent arrêter le sieur de La Mothe à Clermont, où on leur dit qu'il étoit, par le grand prévôt et l'huissier Carlier.
Ruines du château d'Orsonnette,
dit château Cocu à Auzat sur Allier
Vers 1260, le chevalier Bompar II d'Auzon est seigneur d'Auzat. En 1375, Aubert
de Peuchaud fait aveu du fief d'Auzat avec le mas de Monlet. En 1611
Anne d'Oradour est veuve de Claude de Peuchaud, seigneur d'Auzat. Vers 1650, la seigneurie est
vendue en deux lots: l'un à la famille de
Montservier, l'autre à Pons, seigneur du Rocquet. En 1675, Alexandre
de Montservier, écuyer, seigneur
d'Orsonnette, habite Auzat. En 1689, Antoinette, fille de feu
Alexandre
de Montservier, habite Auzat. En 1723,
Jean-Baptiste de Pons, chevalier, seigneur de Frugières, Sainte-Florine, Auzat, rend hommage au Roi.
Château-fort ruiné bâti aux XIIIe et XIVe siècles, situé à l'extrémité d'un plateau rocheux dominant l'Amer. Donjon rond dressé du côté de l'attaque, restes d'une enceinte à flanquements circulaires. Le château a été habité jusqu'en 1840.
La maison de Montservier s'est éteinte avec les deux frères de Catherine, qui n'eurent point de fils. Voir Preuves de la noblesse d'Auvergne par Louis de Ribier :
Le chateau de Coisse au lieudit le Montis à Arlanc
Château-fort ruiné bâti aux XIIIe et XIVe siècles, situé à l'extrémité d'un plateau rocheux dominant l'Amer. Donjon rond dressé du côté de l'attaque, restes d'une enceinte à flanquements circulaires. Le château a été habité jusqu'en 1840.
La maison de Montservier s'est éteinte avec les deux frères de Catherine, qui n'eurent point de fils. Voir Preuves de la noblesse d'Auvergne par Louis de Ribier :
VLes propriétaires du Chateau Cocu :
Vers 1260 c'est le chevalier Bompar II seigneur d'Auzon, de Sestinhac, de
Rillac, de Sainte Florine, de Solynhac, de Charbonnier, de Drouille, de Condat,
de Fressonnet, de Buyzo et de Auzat. Fils de Bompar 1er chevalier lui même
d'Auzon et de Rillac.
- Bompar II est le père de Bompar III, qui lui même est père de Bompare D'Auzon
épouse de Hugues de Montmorin, chevalier, et qui sont eux même parents de Bompar
de Montmorin, chevalier également.
- en 1375 Aubert de Peuchaud est seigneur du Château Cocu, et du fief d'Auzat
sur Allier, il fait aveu au mas de Monlet (Commune de Haute Loire), c'est à dire
qu'il reconnait envers le domaine du mas de Monlet ses droits et devoirs. Puis
c'est Claude de Peuchaud le seigneur d'Auzat, époux d'Anne d'Oradour.
- fin du 16è siècle Auzat passe dans la famille d'Aurouze de St Quentin, et
devient un lieu incontournable de pélerinage pour les fidèles de St Jacques de
Compostelle. Huguette d'Aurouze épouse un Montservier et la terre d'Auzat
changera à nouveau de mains,
- C'est donc un des descendants Montservier, Alexandre de Montservier, chevalier
seigneur d'Orsonnette, de Mignol, d'Auzat sur Allier etc, capitaine de
cavalerie, qui demeurera à Auzat. Il sera l'époux de Jacqueline de Mozac de
Beaurecueil (fille de Durand Mozax écuyer seigneur de Beaurecueil, de Mondasse,
de Fix, du Chier, de Vernassaulx entre autre, et de Isabeau d'Aurelle). La
maison de Montservier appartient à la plus ancienne chevalerie d'Auvergne et
possédait une des vicaires de l'Eglise de Saint Julien de Brioude. De 1330 à
1593, il y aura 10 chanoines - comtes.
- Alexandre de Montservier et Jacqueline de Mozac ont eu 3 filles et 3 fils,
Catherine de Montservier épousa en 1695 Barthélemy Grellet seigneur de la
marconnerye et la baronnie de la Deyte-Moranges (près de St Germain l'Herm),
lieutenant de St Germain l'Herm (Catherine de Montservier et Barthélemy Grellet
sont inhumés en l'église de St Germain l'Herm, sous l'autel de Notre Dame de
Pitié, en la chapelle des Seigneurs de Deyte, on peut y voir leur épitaphe sur
une plaque de marbre noir)
- le premier enfant de Catherine et Barthélemy est François Grellet, seigneur et
Baron de la Deyte-Moranges, et du mas du Chomeil, il fut lieutenant de St
Germain l'Herm, puis conseiller du roi, il fut l'époux en 1722 de Françoise
Blanchard, fille de Simon Blanchard et de Marie Drulhon (fille de Jean Drulhon
seigneur de Varennes et de St Genès Champanelle, bourgeois et consul de
Clermont.) François Grellet aura 4 enfants.
- l'autre enfant de Catherine et Barthélemy était Isabeau Grellet mariée en 1714
à Antoine Fauchier seigneur du Fraisse (fils de Jean Fauchier conseiller du
roi.) Antoine et Isabeau ont eu 7 enfants dont Jean Baptiste Fauchier du Fraisse
marié à Antoinette de Cheminades de Sise.
- Les soeurs de Catherine de Montservier seront Mesdames de Bonnafos et des Roys
d'Echandelys.
- Les frères de Catherine de Montservier n'ont eu que des filles, dont l'une
d'elle Madeleine de Montservier épousa en 1751 Jean Gaspard de Reynaud de
Grippel, seigneur de Mons, Issandolange, Terreneyre, et baron de St Pal en
Chalençon, mousquetaire noir, dont le propre fils François Comte de Reynaud de
Mons, capitaine de chevau-légers, fut marié en 1782 à Jeanne Marie de Mascon de
Ludesse.
- mais en 1689 c'est Antoinette fille du premier Mariage d'Alexandre de
Montservier qui vivra à Auzat.
- en 1723 Jean Baptiste de Pons, chevalier et seigneur de Frugières, de Ste
Florine seigneur d'Auzat rend hommage au roi.
- le dernier habitant avant les ruines datant de 1840 environ, serait un
descendant de Chardon des Roys, seigneur d'Echandelys .
La famille de Montservier était attachée à la cour de Marguerite de Valois, fille d'Henri II et de Catherine de Medicis, et épouse d'Henri, roi de Navarre puis roi de France.
Il y avait eu dans la famille une Catherine de Montservier, dame d'honneur de la reine de Navarre, mariée en 1565 à Jacques de Beugre.
A la même époque, Hugues de Montservier est cité comme conseiller et maître d'hôtel de ladite dame reine :
La famille de Boisset , seigneurs de la Salle, occupait le château de Salvanhac à Vic-sur-Cère :
Château de la famille de Coisse à Arlanc :
Le chateau de Coisse au lieudit le Montis à Arlanc
Il subsiste trois tours, l'une
accolée à un logis, une autre prise dans des appentis & une autre du XVe siècle
isolée abritant un pigeonnier au dernier étage. Le logis a été agrandi d'une maison de maître du XIXe
siècle. La cour est close par un portail du
XVIIe siècle.
Le Chier (ou Chez), fief des Mozac :
1 commentaire:
Cette page de généalogie est très bien faite et j'ai eu le plaisir de découvrir les portraits de Catherine de MONTSERVIER et de Barthélémy GRELLET de la DEYTE mes ancêtres, ainsi que quelques blasons qui me manquaient.
Merci encore
Bien Cordialement
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