jeudi 16 juin 2011

IV. CATHERINE DE MONTSERVIER

Armes de Montservier



PREUVE
DES HUIT QUARTIERS D'ALLIANCES 
DE
CATHERINE DE MONTSERVIER D'ORSONNETTE
MARIEE LE 19 JUILLET 1695
A
BARTHELEMY GRELLET SEIGNEUR DE LA MARCONNERYE
ET DE LA BARONNIE DE LA DEYTE

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I

     Catherine DE MONTSERVIER D'ORSONNETTE, mariée le 19 juillet 1695 à Barthélémy GRELLET, seigneur DE LA MARCONNERYE et DE LA DEYTE;

Catherine de Montservier avait trois frères et deux soeurs :

1- Joseph de Montservier, écuyer. seigneur d'orsonnette et de Bussat, garde du corps du Roi, 1690, lieutenant de cavalerie dans les chevau-légers du Dauphin, marié, à Gerzat, à Marie-Anne Rollet, d'où une fille unique, Madeleine, qui épousa Gaspard de Reynaud de Grippel, seigneur de Monts;
2- Louis de Montservier, écuyer, seigneur d'auzat, co-seigneur d'orsonnette, garde du corps du Roi, marié à Gillette Bard de La Borie, d'où une'fille unique, Antoinette, mariée à Charles Dalbine; 3- Jean-Chrysostome de Montservier, écuyer, seigneur d'orsonnette, après ses frères, marié à Jeanne Buisson, dame de Chadernat, près Saint-Germain-Lembron, mort sans enfants, en 1756, ayant testé, le 8 mai 1735, au profit de Balthazard de Pons, chevalier, seigneur de Bélestat ; 
4- Marguerite de Montservier, mariée, le 28 novembre 1675, à lsaac de Pélacot, seigneur de la Prias, d'où postérité ;
5- Françoise de Montservier, mariée le 7 novembre 1663 au château d'Auzat-sur-Allier à Louis de Verdonnet et décédée avant 1681.

     Ainsi s'est éteinte l'ancienne maison de Montservier, qui a produit dix chanoinescomtes de Brioude et qui possédait le droit de nommer à la vicairie de Sainte-Madeleine (vulgairement dite : de Montservier) dans l'église de Saint-Julien-de-Brioude». 

II

1°  Alexandre DE MONTSERVIER, chevalier, seigneur d'Orsonnette, d'Auzat-sur-Allier, de Mignol, etc, capitaine de cavalerie, veuf de Madeleine DE TORSIAC
          
        Remarié le 4 janvier 1653, à:

2°  Jacqueline DE MOZAC DE BEAURECUEIL, veuve de Jacques MOREL DE LA COLOMBE, écuyer, seigneur de la Chapelle et de la Guilhaumie;

III

1°  Hugues DE MONTSERVIER, écuyer, seigneur de Félines, de Mignol, d'Orsonnette, etc, (ayeul paternel),
         
        Marié le 12 décembre 1614, à:

2°  Marguerite DE BOISSET DE LA SALLE, dame d'Orsonnette (ayeule paternelle, soeur de Jean DE BOISSET, seigneur de la Salle, allié à Marguerite DE TURENNE),

3°  Durand DE MOZAC, écuyer, seigneur de Beaurecueil, du Chier, de Mondasse, de Fix et de Vernassaulx, conseiller du Roi, intendant des Gabelles à Issoire, (ayeul maternel),

Château de BeaureceuilLe château de Beaurecueil, à Nonettes


         Marié à:

4°  Isabeau D'AURELLE DE TERRENEYRE, (ayeule maternelle);


 Portrait de Claude d'Aurelle de Terreneyre, la soeur d'Isabeau, née en 1603 et décédée en 1691, qui avait épousé en 1628 Georges de la Frémondie Fabrègue (don de Pierre Antoine de Chambrun aux archives départementales de Lozère).

IV

1°  Joseph DE MONTSERVIER, écuyer, seigneur dudit lieu, de Félines, de Mignol, etc, (bisaïeul paternel, frère de Michel DE MONTSERVIER, chanoine-comte du noble chapitre de Saint-Julien de Brioude, admis sur preuves en 1593, neveu de Valentin DE MONTSERVIER, chanoine-comte de Brioude, admis en 1543, et fils de Hugues DE MONTSERVIER, chevalier, seigneur dudit lieu, en Haute-Auvergne, capitaine de trois cents hommes de pied, allié en 1550 à Louise DE LA ROCHE-AYMON),




 LA ROCHE-AYMON

Devise : JE PORTE PARTOVT LA TERREVR ET LA MORT !

(cliquer)
        
      Marié en 1580, à:

2°  Anne Brigitte DE GOUZEL DE SEGUR,  (bisaïeule paternelle), fille de Guy de Gouzel de Ségur, fils de Jean, seigneur de Segur et d'Alix de CHALVET de ROCHEMONTEIX, décédé en 1572, et de Louise de Pouzols,, fille de Jourdain de POUZOL et de Jeanne de LA PANOUSE, dame de Loupiac.

Alix de Chalvet était la petite-fille d'Antoine de Douhet, baron de Saint-Pardoux (1449-1483) et l'arrière-petite-fille d'Olivier de Fontanges, Seigneur de Saint Cirgues (1405-1476).

Quant à Jourdain de Pouzol il était le petit fils de Jean de Dienne, seigneur de Chavagnac décédé en 1484 et sa femme Jeanne de La Panouse, c'était la petite fille de Jacques de Tourzel, baron d'Allègre, Chambellan et Conseiller du roi Louis XI (1429-1490).







DE GOUZEL DE SEGUR

Notice sur Guy de Gouzel 

(À la moitié du XVIe siècle, toute la maisonnée depuis les châtelains jusqu'à l'aumônier en passant par les domestiques, abjura sa foi au profit de la Réforme. Repaire des bandes calvinistes qui pillaient la région, le château de Fabrègues où séjournait les Gouzel fut le théâtre de sanglantes répressions).
DE POUZOLS

3°  Jean DE BOISSET DE LA SALLE, écuyer, seigneur de la Salle, de Vic en Carladès, etc, (2è bisaïeul paternel, fils d'autre Jean, seigneur de la Salle, allié le 26 octobre 1548, à Gabrielle DE DURAT DE SAINT-MYON),

DE DURAT
Devise : DURAVIT, DURAT, DURABIT!
A duré, dure et durera !

Acendance de Gabrielle DE DURAT


DE BOISSET

Devise : ALTITVDO, FORTITVDO !
Plus haut, plus fort ! 



        Marié le 22 juin 1584, à :

4°  Françoise DU PORT DE MESSILLAC, (2è bisaïeule paternelle, celle-ci fille de François DU PORT, écuyer, seigneur de Messillac et de Marguerite DE SAUNHAC, dame de Messillac, qui se remaria au célèbre Raymond CHAPT DE RASTIGNAC, gouverneur de la Haute-Auvergne et chevalier du Saint-Esprit en 1594);

DU PORT


DE SAUNHAC
(cliquer) 


"Marguerite de Saunhac vécut 71 ans et régna avec une grande autorité sur Messilhac et sur la région pendant environ vingt ans, réunissant dans son salon toute la noblesse voisine tandis que son mari, fidèle soutien du roi de France Henri III et animateur du parti royaliste en Haute Auvergne combattait pour la défense de la cause royale contre les ligueurs et les huguenots. Il fut lieutenant général, bailli d'Aurillac et gouverneur de la Haute Auvergne jusqu'à sa mort au siège de La Fère en 1595. Marguerite rendit également hommage au roi en 1610 pour sa seigneurie de Messilhac dont les possessions s'étaient encore accrues : elle comportait alors quatre fiefs dont Griffoul, trois châtellenies ( Messilhac, Pomeyrols et Montamat ), de nombreuses fermes, moulins et vignobles. Elle accueillit à plusieurs reprises Marguerite de Valois, surnommée la Reine Margot, qui séjourna quelques mois dans la citadelle voisine de Carlat en 1585."(Rambaud)



Le chateau de Messillhac
 

5°  François DE MOZAC, seigneur du Chier, de Sailhans, de Boissières, (bisaïeul maternel, fils de Pierre DE MOZAC, seigneur du Chier et de Antonia GRELLET),

DE MOZAC 

GRELLET
Devise : SVPER EMINEAT CARITAS
 Que triomphe la charité !




         Marié avant 1573, à:

6°  Marie BOUTAUD DU PINET, (bisaïeule maternelle, fille de Pierre BOUTAUD DU PINET, écuyer, capitaine du chateau d'Allègre et de Catherine DE MONTROND, celle-ci fille de Antoine, seigneur de Montrond (près de Saint-Agrève), et de Hélix DE GUERIN DE CHAMBAREL);


BOUTAUD DU PINET
DE MONTROND

(cliquer)  
                 
7°  Pons D'AURELLE DE TERRENEYRE, écuyer, seigneur de Terreneyre, du Croizet, de la Freydière, demeurant à Arlanc, (2è bisaïeul maternel, fils de Maximilien d'Aurelle, ecuyer, et de Philippa DE FRETAT DE TERRENEYRE),


D'Aurelle de Terreneyre


DE FRETAT

        Marié le 15 janvier 1578, à:

8°  Françoise DU VERDIER, dame de Reyrat, (2è bisaïeule maternelle, fille de Hugues DU VERDIER, écuyer, seigneur de Reyrat, du Cluzel, etc, et de Anne DE COISSE).

DU vERDIER
DE COISSE

Chateau de Coisse à Arlanc

 (archives généalogiques, Lainé, 1861)

 (Recueil des actes des premiers seigneurs d'Olliergues et de Meymont: (1064 ...

 Par Lucien Drouot)

« Un seigneur de Couasse 1 dans le Puy-de-Dôme, tua un jour son berger, dont il était jaloux, et il avait pris les plus grandes précautions pour qu’aucun soupçon ne pesât sur lui.Un pauvre bûcheron fut accusé de ce meurtre et traduit devant le seigneur haut justicier, qui était le coupable lui-même. Il fut condamné à mort et allait être exécuté, lorsque survint un moine, qui déclara avoir vu le meurtrier aller laver ses mains et son épée au ruisseau voisin, et qu’il ressemblait au seigneur de Couasse.Comme le seigneur ordonnait de saisir l’insolent, celui-ci dit 
- Il est un moyen de vous laver de tout soupçon : tirez du fourreau votre épée, placez-en la pointe sur vos armoiries et jurez que vous ne les avez pas souilles par ce guet-apens. Le seigneur obéit, puis le moine lui demanda de porter la pointe de son épée sur la tête du Christ placé au dessus des armoiries. Quand cela fut fait, trois gouttes de sang étaient visibles sur la tête du Christ et sur les armoiries.
Le moine luit alors de venir à fontaine du bois de Couasse ; tout le monde s’y transporte, et le moine fait voir au fond de la fontaine trois gouttes de sang pareilles à celles qui ont apparu sur la tête du Christ et sur les armoiries. Sa jeune fille s’étant approchée, l’épée du baron qu’il tenait machinalement à la main, effleure sa robe blanche, et trois gouttes de sang se montrent sur cette robe. A cette vue, la baron s’affaisse et tombe mort.On assure que certains jours la fontaine du bois de Couasse laisse voir à travers le cristal limpide de ses eaux trois gouttes de sang. »


1Lieu-dit d’Arlanc

D’après l’Abbé Grivel – Chroniques du Livradois – Ambert – 1852

A consulter aux archives du Puy-de-Dôme         :

Le chartrier de Coïsse 

A partir de 1494, les Coïsse sont seigneurs de Cluzel :

      En 1308 est cité Hugues de Cluzel. En 1365, Godefroy de Boulogne, agissant comme seigneur de Saint-Bonnet et de Novacelles "donne licence à Hugues de Cluzel de réparer et esforcier son hostel et maison du Cluzel et mettre fort en manière qu'elle se puisse défendre des ennemis du royaume de France". En 1450 cette famille est inscrite à l'Armorial de Revel, elle portait comme armes; "D'azur au chevron de gueules accompagné de trois vases d'or". En 1494, après le décès d'Antoine de Cluzel le château passe à Guillaume de Coisse. En 1666-1693, la demeure est à Michel du Lac, seigneur de Puydenant. Château édifié vers 1400, donjon-logis rectangulaire de trois niveaux et demi (le dernier percé de baies créneaux), les étages sont desservis par une tourelle ronde, flanquante vers l'extérieur, dont l'escalier est accessible à l'extrémité d'un couloir intérieur. De ce côté, le bâtiment n'est percé que de petites baies pouvant servir à la défense. Au XVIe siècle, l'édifice a été remodelé, la façade côté cour a été rhabillée en style Renaissance aux niveaux soulignés par des corniches. La porte, à encadrement de la Renaissance, est défendue par une bretèche sommitale. Les baies ont été refaites, mais sur l'un des côtés sont conservées des baies à modénatures anciennes ; l'une de la fin du XIVe ou début du XVe siècle, deux autres du XVIe siècle.

Ce site domine l’ancien chemin menant de Marsac à Saint-Bonnet. Au XVIIe siècle les bâtiments furent transformés en résidence avec chapelle particulière par la famille Douhet de Marlat.
L’ancienneté de ce fief est avérée par un texte de 1365 où Hugues de Cluzel demande à son suzerain Godefroy de Boulogne, seigneur de Novacelles et Saint-Bonnet-le-Chastel, la permission de «réparer et esforcier son hostel et maison de Cluzel et mettre fort en manière qu’elle se puisse défendre des ennemis du Royaume de France […] et de faire guetter ledit lieu et trompiller toutes et quantes fois que ennemis passeront par entour ledit bien.»
Ce fief semble lié aux possessions de Coisse (Montis, près d’Arlanc) et Coissette (Pavagnat de Saint-Bonnet-le-Chastel). Il reste dans la famille de Cluzel jusqu’au décès d’Antoine Cluzel survenu avant le 13 janvier 1495 après quoi il passera entre les mains de Guillaume de Coisse 

Voir photos ci-dessous.

     On trouve dans les Mémoires de Fléchier sur les Grands-Jours d'Auvergne en 1665, un épisode peu glorieux de l'existence tumultueuse d'Alexandre de Montservier, seigneur d'Orsonnette, le père de Catherine:

     Le vicomte de La Mothe-Canillac, riche de trente mille livres de rente, et de l'une des premières maisons d'Auvergne, fut arrêté le 25 septembre (1665), à cinq heures du matin, à Clermont. Le bruit étoit qu'il alloit partir pour se sauver, quoiqu'il fût venu, à ce que l'on disoit dans la ville, comme le plus irréprochable de ces gentilshommes, avec l'intention d'être le bureau d'adresse de ceux qui seroient, pendant les Grands-Jours, en peine. 
     Il avoit donné, en 1664, à un gentilhomme nommé Alexandre de Montservier, sieur d'Orsonnette, cinq mille livres (soit environ 100.000 € d'aujourd'hui) pour lever une compagnie de cavalerie. D'Orsonnette prétendit qu'il n'avoit pas entendu s'engager contre le service du roi, et qu'il croyoit que le sieur de La Mothe eût commission de sa Majesté, et dissipa sa compagnie. 
     Le sieur de La Mothe irrité, protesta publiquement de se venger de d'Orsonnette, et de le charger en quelque lieu qu'il le trouvât.
   Des gentilshommes de la province s'entremirent de l'accommodement, et firent passer une obligation de la somme par d'Orsonnette au profit du sieur vicomte de La Mothe.
     D'Orsonnette, dans le temps que l'obligation fut passée, avoit fait des protestations qu'elle avoit été tirée de lui par force, et qu'il avoit rendu la somme. Il prit, peu de temps après, des lettres pour se faire restituer de l'obligation, ce qui aigrit tellement le sieur de La Mothe, qu'il envoya, comme il étoit prouvé, plusieurs fois des cavaliers pour ruiner les jardins de d'Orsonnette, et l'attendre à la sortie de sa maison pour l'assassiner. Et enfin il parut, par le procès, que le sieur de La Mothe ayant su que d'Orsonnette devoit aller avec deux sergents faire donner un exploit à la marquise d'Allègre, et qu'il falloit nécessairement qu'il traversât le grand chemin en un certain lieu, partit de son château de La Mothe accompagné de quatorze ou quinze personnes bien montées et bien armées; qu'ayant aperçu d'Orsonnette avec ses deux sergents et un valet à cheval, et deux ou trois autres fort mal montées, qu'il avoit rencontrées en chemin, il cria aussitôt aux gens de sa suite de les tuer et que tous, lui à la tête, le fusil à la main, suivirent d'Orsonnette et son fauconnier, qui étoient mal montés, et qui prirent la fuite vers la ville d'Ozon, où enfin ils furent attrapés par le sieur vicomte de La Mothe et ses gens; que le fauconnier fut tué sur place d'un coup de fusil qui lui fut tiré dans le derrière de la tête en fuyant, et que d'Orsonnette reçut un coup de fusil dans une épaule, dont il fut jetté à terre de dessus son cheval, lequel coup le sieur de La Mothe avoua, par des lettres de rémission qu'il prit de M.de Caumartin, garde du sceau, lui avoir tiré, et qu'il en avoit été tellement blessé, qu'il fut laissé pour mort sur la place.
     Les parties ayant fait informer respectivement d'Orsonnette à Riom, et le sieur de La Mothe, qui prétendait que d'Orsonnette l'avoit attendu sur le grand chemin pour l'assassiner, par un exempt du prévôt des maréchaux, le sieur de La Mothe se pourvut au grand conseil, où il obtint les défenses, ce qui arrêta l'affaire pendant huit ou dix ans; mais enfin la séance des Grands-Jours ayant été ordonnée, le lieutenant criminel de Riom porta à M.le président et à M.Talon, le jour qu'il passerait à Riom, la procédure qu'il avoit faite contre le sieur de La Mothe; et, en vertu de son décret, M.le président et M.Talon envoyèrent arrêter le sieur de La Mothe à Clermont, où on leur dit qu'il étoit, par le grand prévôt et l'huissier Carlier.

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Ruines du château d'Orsonnette,
 dit château Cocu à Auzat sur Allier

     Vers 1260, le chevalier Bompar II d'Auzon est seigneur d'Auzat. En 1375, Aubert de Peuchaud fait aveu du fief d'Auzat avec le mas de Monlet. En 1611 Anne d'Oradour est veuve de Claude de Peuchaud, seigneur d'Auzat. Vers 1650, la seigneurie est  vendue en deux lots: l'un à la famille de Montservier, l'autre à Pons, seigneur du Rocquet. En 1675, Alexandre  de Montservier, écuyer, seigneur  d'Orsonnette, habite Auzat. En 1689, Antoinette, fille de feu Alexandre  de Montservier, habite Auzat. En 1723, Jean-Baptiste de Pons, chevalier, seigneur  de Frugières, Sainte-Florine, Auzat, rend hommage au Roi.
     Château-fort ruiné bâti aux XIIIe et XIVe siècles, situé à l'extrémité d'un plateau rocheux dominant l'Amer. Donjon rond dressé du côté de l'attaque, restes d'une enceinte à flanquements circulaires. Le château a été habité jusqu'en 1840.


La maison de Montservier s'est éteinte avec les deux frères de Catherine, qui n'eurent point de fils. Voir  Preuves de la noblesse d'Auvergne par Louis de Ribier :

VLes propriétaires du Chateau Cocu :
Vers 1260 c'est le chevalier Bompar II seigneur d'Auzon, de Sestinhac, de Rillac, de Sainte Florine, de Solynhac, de Charbonnier, de Drouille, de Condat, de Fressonnet, de Buyzo et de Auzat. Fils de Bompar 1er chevalier lui même d'Auzon et de Rillac.
- Bompar II est le père de Bompar III, qui lui même est père de Bompare D'Auzon épouse de Hugues de Montmorin, chevalier, et qui sont eux même parents de Bompar de Montmorin, chevalier également.
- en 1375 Aubert de Peuchaud est seigneur du Château Cocu, et du fief d'Auzat sur Allier, il fait aveu au mas de Monlet (Commune de Haute Loire), c'est à dire qu'il reconnait envers le domaine du mas de Monlet ses droits et devoirs. Puis c'est Claude de Peuchaud le seigneur d'Auzat, époux d'Anne d'Oradour.
- fin du 16è siècle Auzat passe dans la famille d'Aurouze de St Quentin, et devient un lieu incontournable de pélerinage pour les fidèles de St Jacques de Compostelle. Huguette d'Aurouze épouse un Montservier et la terre d'Auzat changera à nouveau de mains,
- C'est donc un des descendants Montservier, Alexandre de Montservier, chevalier seigneur d'Orsonnette, de Mignol, d'Auzat sur Allier etc, capitaine de cavalerie, qui demeurera à Auzat. Il sera l'époux de Jacqueline de Mozac de Beaurecueil (fille de Durand Mozax écuyer seigneur de Beaurecueil, de Mondasse, de Fix, du Chier, de Vernassaulx entre autre, et de Isabeau d'Aurelle). La maison de Montservier appartient à la plus ancienne chevalerie d'Auvergne et possédait une des vicaires de l'Eglise de Saint Julien de Brioude. De 1330 à 1593, il y aura 10 chanoines - comtes.
- Alexandre de Montservier et Jacqueline de Mozac ont eu 3 filles et 3 fils, Catherine de Montservier épousa en 1695 Barthélemy Grellet seigneur de la marconnerye et la baronnie de la Deyte-Moranges (près de St Germain l'Herm), lieutenant de St Germain l'Herm (Catherine de Montservier et Barthélemy Grellet sont inhumés en l'église de St Germain l'Herm, sous l'autel de Notre Dame de Pitié, en la chapelle des Seigneurs de Deyte, on peut y voir leur épitaphe sur une plaque de marbre noir)
- le premier enfant de Catherine et Barthélemy est François Grellet, seigneur et Baron de la Deyte-Moranges, et du mas du Chomeil, il fut lieutenant de St Germain l'Herm, puis conseiller du roi, il fut l'époux en 1722 de Françoise Blanchard, fille de Simon Blanchard et de Marie Drulhon (fille de Jean Drulhon seigneur de Varennes et de St Genès Champanelle, bourgeois et consul de Clermont.) François Grellet aura 4 enfants.
- l'autre enfant de Catherine et Barthélemy était Isabeau Grellet mariée en 1714 à Antoine Fauchier seigneur du Fraisse (fils de Jean Fauchier conseiller du roi.) Antoine et Isabeau ont eu 7 enfants dont Jean Baptiste Fauchier du Fraisse marié à Antoinette de Cheminades de Sise.
- Les soeurs de Catherine de Montservier seront Mesdames de Bonnafos et des Roys d'Echandelys.
- Les frères de Catherine de Montservier n'ont eu que des filles, dont l'une d'elle Madeleine de Montservier épousa en 1751 Jean Gaspard de Reynaud de Grippel, seigneur de Mons, Issandolange, Terreneyre, et baron de St Pal en Chalençon, mousquetaire noir, dont le propre fils François Comte de Reynaud de Mons, capitaine de chevau-légers, fut marié en 1782 à Jeanne Marie de Mascon de Ludesse.
- mais en 1689 c'est Antoinette fille du premier Mariage d'Alexandre de Montservier qui vivra à Auzat.
- en 1723 Jean Baptiste de Pons, chevalier et seigneur de Frugières, de Ste Florine seigneur d'Auzat rend hommage au roi.
- le dernier habitant avant les ruines datant de 1840 environ, serait un descendant de Chardon des Roys, seigneur d'Echandelys .
 
La famille de Montservier était attachée à la cour de Marguerite de Valois, fille d'Henri II et de Catherine de Medicis, et épouse d'Henri, roi de Navarre puis roi de France.
 
 Il y avait eu dans la famille une Catherine de Montservier, dame d'honneur de la reine de Navarre, mariée en 1565 à Jacques de Beugre.
 
 A la même époque, Hugues de Montservier est cité comme conseiller et maître d'hôtel de ladite dame reine :
 
  La famille de Boisset , seigneurs de la Salle, occupait le château de Salvanhac à Vic-sur-Cère :








Château de la famille de Coisse à Arlanc :


Le chateau de Coisse au lieudit le Montis à Arlanc 

Il subsiste trois tours, l'une accolée à un logis, une autre prise dans des appentis & une autre du XVe siècle isolée abritant un pigeonnier au dernier  étage. Le logis a été agrandi d'une maison de maître du XIXe siècle. La cour est close par un portail du XVIIe siècle.


Le chateau de Cluzel, fief des Coïsse, puis du Verider






 

 
Le Chier (ou Chez), fief des Mozac :

 
 
 

1 commentaire:

  1. Cette page de généalogie est très bien faite et j'ai eu le plaisir de découvrir les portraits de Catherine de MONTSERVIER et de Barthélémy GRELLET de la DEYTE mes ancêtres, ainsi que quelques blasons qui me manquaient.

    Merci encore
    Bien Cordialement

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