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dimanche 24 avril 2011

Prince Hodong

   Aujourd'hui je suis allé voir un ballet coréen : un joli spectacle, mais rien de renversant.
    La musique est une sorte de musique de film de cinéma avec toutes les nuances des passions humaines, mélange de Tchaikovky, de Strauss et de sonorités orientales.
    Pour la chorégraphie rien de sublime non plus, sauf peut-être la mort du cerf blanc, qui m'a fait penser pour son côté sauvage au Faune de Debussy.
   Quelques jolies scènes de tambours coréens, de danse des sabres, une sorte de parade nuptiale entre deux faisans et très exotique, le prince se livrant à un exercice de calligraphie chorégraphiée sur un grand rouleau de tissu traversant la scène avec un énorme pinceau pour l'envoyer à Nakrang qui le lit en s'enroulant dans ce grand ruban de soie sur lesquels des caractères chinois sont écrit par des projecteurs.
  Les costumes sont faits par un français, qui a eu la mauvaise idée de cacher les jambes des danseuses par de jolies robes longues...


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