Comment bien profiter de l'été pour se ressourcer |
Vous allez bientôt
changer de rythme quotidien. Une période de " vacances " propice à
l'introspection, à une manière de s'écouter et de s'observer
différemment. Bref, à se ressourcer en faisant le tri de ses croyances. Nous traitons à longueur de journée les informations et les ressentis à travers des filtres qui nous permettent d'être efficaces, mais qui déforment parfois la réalité, entraînant des souffrances dont on pourrait faire l'économie. Première étape : repérer les tics de langage liés aux croyances, c'est-à-dire les " il faut ", " je dois ", " on ne peut pas faire autrement ", " c'est normal ", " c'est bien ", " c'est mal "... Autant de certitudes qui encombrent le mental et bloquent la réflexion, l'esprit critique, la créativité. Lorsqu'une phrase de ce type émerge, prenez le temps de la questionner et d'y répondre par " je choisis de... " ; une bonne façon de prendre conscience de la responsabilité de ses actions. Ensuite, il faut se méfier des généralisations, des " toujours ", des " jamais ", qui édictent une règle à partir d'un seul événement. Dans le même style, il convient d'éviter de tirer des conclusions avec une interprétation négative sans faits acquis (par exemple, votre chef ne vous a pas dit bonjour parce qu'il est préoccupé mais vous pensez qu'il vous en veut) et de rejeter aussi la faute sur autrui de façon globale, le bien connu " tous des c... ". Enfin, traquer les mots comme " mieux ", " meilleur ", " pire ", " plus ", " moins ", " la plupart ", " le moins " ; ils signalent que vous omettez dans votre raisonnement une partie de la réalité. Aiguiser son esprit critique Notre programmation mentale nous pousse à vivre au coeur de ces croyances sans les questionner. Demandez-vous ce qui vous rend si sûr de votre propos et revisitez vos arguments. " Comment en suis-je venu à penser ainsi ? " " Est-il possible que cette situation signifie autre chose que ce que je crois ? " Y répondre, c'est se libérer et accueillir les événements de la vie sans les blâmer. C'est également aiguiser son esprit critique et se donner les moyens d'être plus apaisé. Sans compter que la plupart de nos croyances sont nées dans des situations très anciennes et que, du fait de notre évolution, elles ne sont plus valables. En revanche, elles nous font souffrir inutilement. Nietzsche soutenait que " la pire maladie des hommes provient de la façon dont ils ont combattu leurs maux ". Sophie Péters |
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mardi 2 juillet 2013
LM DU 02/07/2013
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