mardi 11 décembre 2012

INRO

Inrô en laque rouge à motif de Kiku, ou Chrysanthèmes, XIX ème siècle.

La première mention du mot inrô dans un livre apparut dans un dictionnaire japonais-portugais publié par les Jésuites en 1603. Elle est suivie de cette définition : petite boite cylindrique ou ovoïde dans laquelle sont nichés des compartiments pouvant contenir des médicaments ou d'autres choses.
On peut donc en déduire que les inrô étaient déjà utilisés au 16 ème siècle et même plus tôt. Les combattants de cette période avaient pour habitude d'emporter ces boites à médicaments au combat. Les inrô faisaient même partie intégrante de l'équipement des samourai.

Le mot
inrô 印籠 est constitué de 2 kanji: in 印 qui veut dire sceau, et  qui veut dire panier, ou boite en bambou, et en effet les inrô  sont habituellement  constitués de petits compartiments en bois laqué qui s'imbriquent parfaitement les uns dans les autres et sont reliés par un cordon qui permet de les tenir fermés. Ils contenaient des herbes médicinales, sous formes de pilules ou de poudre et étaient portés à la ceinture, du côté droit.

  
Signatures Le sens de la signature est différent en occident de celui qu'il avait dans la culture japonaise. Par exemple, au Japon, un maître qui aura apprécié l'oeuvre d'un de ses élèves pouvait apposer sa propre signature sur l'objet. D'autre part, un élève pourra aussi apposer le nom de son maître sur l'objet qu'il a créé pour lui prouver son respect en tant que grand maître. Cette signature aura alors plus le sens de: "à la manière de..." ou "dans le style de ...".


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