Zueignung (Hermann von Gilm:1812-1864)
Ja, du weißt es, teure Seele,
Daß ich fern von dir mich quäle,
Liebe macht die Herzen krank,
Habe Dank.
Einst hielt , der Freiheit Zecher,
Hoch den Amethysten-Becher,
Und du segnetest den Trank,
Habe Dank.
Und beschworst darin die Bösen,
Bis ich, was ich nie gewesen,
Heilig, heilig an's Herz dir sank,
Habe Dank.
Dédicace
Tu sais bien, âme chérie,
Que loin de toi je me meurs;
L'amour rend mon coeur malade,
Et je t'en remercie.
Lorsque dans ma soif de liberté,
J'ai levé vers toi la coupe d'améthyste,
Tu as béni mon breuvage,
Et je t'en remercie.
Tu en as ôté l'amertume,
Pour qu'enfin je goûte au bonheur,
Le bonheur de sombrer dans ton coeur,
Et je t'en remercie.
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